Maux d’exil : la santé sexuelle, ce droit fondamental et malmené
Il sonne comme une évidence, le premier point du préambule de la Constitution de l’Organisation Mondiale de la Santé du 22 juillet 1946. « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie et d’infirmité. » Cet énoncé s’appliquerait volontiers à une sexualité épanouie, elle aussi reconnue universellement comme droit fondamental. En donnant ici la parole à des personnes engagées au service de la santé sexuelle des plus vulnérables, ce numéro de Maux d’exil ne se contente pas de souligner la nécessité d’une prévention et d’une prise en charge adaptées. Il restitue à la sexualité sa dimension essentielle d’enjeu de santé individuelle et de santé publique.
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