« Des financements, oui, mais pas à n’importe quel prix »

La Revue Française des affaires sociales signe pour son dernier numéro de l’année 2023 un dossier intitulé « Financement et fonctionnement du monde associatif : la marchandisation et ses conséquences ».

Céline Pellegrin, responsable des financements au Comede, s’est entretenue sur le sujet avec Camille Hamidi et Gwen Le Goff.

Extrait :

« Des financements, oui, mais pas à n’importe quel prix »

Les enjeux de la recherche de fonds sur le fonctionnement d’une association de santé pour les exilé·es

Revue française des affaires sociales : Pourriez-vous nous présenter votre parcours ainsi que l’association pour laquelle vous travaillez, le Comede ?
Après avoir travaillé comme contrôleuse de gestion dans le secteur privé puis comme responsable des financements pour Basiliade (une association de lutte contre le VIH), je suis responsable des financements du Comede (Comité pour la santé des exilé·e·s) depuis maintenant plus de dix ans.
L’association le Comede, créée en 1979, s’est donné pour mission d’agir en faveur de la santé des exilé·es et de défendre leurs droits, se préoccupant des conséquences traumatiques de l’exil et de la torture, et des difficultés qu’ils rencontrent pour accéder aux soins. En quarante-cinq ans elle a accompagné 180 000 personnes de plus de 170 nationalités dans le cadre de ses activités.
On peut distinguer différentes étapes dans l’histoire de l’association : tout d’abord, la fondation du Comed (Centre d’orientation médicale) en 1979, notamment par des bénévoles de trois associations, Amnesty international, la Cimade et le GAS (Groupe accueil solidarité). Dans un contexte médiatisé autour des exilé·e·s d’Amérique latine, le Comed a reçu d’emblée non seulement des personnes du Chili et d’Argentine, mais aussi et encore davantage du Zaïre et du Sri Lanka dès sa première année de fonctionnement, et par la suite une grande diversité d’exilé·es de pays en guerre ou marqués par des conflits géopolitiques. L’objectif initial était de répondre aux besoins en santé des exilé·es…

Retrouvez l’intégralité du dossier, ici.